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La vitesse de chargement d’une page figure parmi les éléments importants à considérer pour améliorer le SEO d’un site web.
Heureusement, Google fournit des directives claires sur les points considérés pour évaluer la vitesse de chargement d’une page web.
L’outil de départ est évidemment le PageSpeed Insights. Entrez votre URL et Google calculera la vitesse de chargement pour mobile et pour ordinateur.
Voici donc brièvement les éléments à considérer pour s’assurer d’une bonne vitesse de chargement.
Optimiser le poids des images
Une image peut être très lourde et augmentez le temps de chargement d’une page. Pour améliorer cet élément, deux choses peuvent être effectuées :
- Diminuer le format de l’image au minimum nécessaire. Sur un site web, il est rarement nécessaire que l’image dépasse 1680 pixels de large. Réduisez donc le format immédiatement au lieu de le modifier à l’aide du code HTML ou CSS de votre page.
- Compresser l’image pour diminuer le poids sans altérer la qualité de l’image un peu comme vous utilisez des fichiers zippés pour les envois plus légers. Pour y arriver, utilisez des outils comme Compressor.io et TinyPNG.
Réduire la taille des fichiers HTML, CSS et JavaScript
Tout comme pour les images, les fichiers de code peuvent être alourdis d’information non pertinente, correspondant principalement à des espaces et des caractères inutiles. Il faut donc les retirer pour diminuer le poids de la page.
Google propose de télécharger les fichiers déjà optimisés. Sinon, plusieurs solutions existent. Pour WordPress par exemple, il existe l’extension Autoptimize.
Exploiter la mise en cache des ressources dans le navigateur
La mise en cache, c’est un peu comme une sauvegarde temporaire que le navigateur effectue de votre site web pour éviter de devoir le charger entièrement à chaque fois que l’utilisateur le visite.
Pour les ressources statiques, la durée devrait être d’une semaine minimum; pour les annonces et widgets, un jour. Voici de l’aide pour en savoir plus sur la mise en cache.
Autoriser la compression
Encore une fois, on peut réduire la taille des ressources. Il faut en fait permettre la compression GZIP pour le serveur. Lorsqu’un utilisateur visite votre page, il chargera une version compressée de la page provenant de votre serveur, ce qui sera plus rapide.
Réduire le temps de réponse du serveur
Évidemment, le serveur doit répondre rapidement pour envoyer les ressources nécessaires. Si cet élément cause problème, voici quelques conseils de Google.
Afficher en priorité le contenu visible
Il faut éliminer les codes qui empêchent l’affichage rapide du contenu au-dessus de la ligne de flottaison.
Cet aspect plus technique nécessite évidemment des connaissances plus poussées. Néanmoins, le principe est simple. La ligne de flottaison est la limite de ce qui s’affichera à l’écran lors du chargement de la page. Ainsi, c’est ce que l’utilisateur pourra consulter sans utiliser la barre de défilement. Cette partie visible au dessus de la ligne de flottaison doit se charger en priorité.
L’utilisation de certains scripts et CSS peuvent retarder l’affichage du contenu. Il faut limiter leur utilisation pour le contenu figurant dans la partie du haut de la page.
Même si Google n’obtient pas la note de 100% sur son propre test, sachez qu’il est possible de le réaliser. Un article de Moz explique comment il a été possible d’atteindre le score parfait !
Ainsi, sans viser la perfection, veillez à ce que votre score reste acceptable pour Google afin que celui-ci ne pénalise pas vos efforts de référencement.
