Le référencement sur Google dépend de nombreux éléments. Parmi ceux-ci, l’expérience utilisateur et le contenu prennent de plus en plus d’importance. Il est donc réaliste de considérer que le pogo-sticking pourrait nuire à vos efforts de référencement sur Google.
Commençons par comprendre ce qu’est le pogo-sticking.
Lorsque vous effectuez une recherche dans Google ou sur un autre moteur de recherche, vous cliquez sur le résultat qui vous paraît le plus intéressant. Cependant, en jetant un coup d’œil à la page (c’est-à-dire en quelques secondes à peine), vous vous rendez compte que ce n’est pas ce que vous vouliez et cliquez sur le bouton de retour de votre navigateur pour visualiser la page de résultats à nouveau. Vous venez d’effectuer une manœuvre de pogo-sticking. Évidemment, le retour rapide à la page des résultats indique à Google que vous n’avez pas trouvé ce que vous cherchiez. En termes d’expérience utilisateur et de pertinence, c’est un signal assez clair.
Cette information est différente du simple taux de rebond pour Google. Elle est en effet beaucoup plus en lien avec l’expérience de l’utilisateur lors de sa recherche sur Google et peut être directement reliée à une requête ! Google possède ces informations et elles sont en lien direct avec sa préoccupation première de fournir des résultats pertinents. Il serait donc surprenant que le pogo-sticking n’influence pas les résultats de recherche.
Identifier le pogo-sticking peut s’avérer difficile. Il est possible de créer un filtre dans Google Analytics pour ne voir que les données provenant de sources organiques pour ensuite regarder les résultats concernant le taux de rebond et le temps passé sur chaque page. Ces données peuvent être un bon indicatif, mais elles ne limitent pas au pogo-sticking.
De plus, vous ne pourrez pas non plus identifier les requêtes ayant engendré le pogo-sticking dans l’outil Google Analytics.
Pour l’identifier, vous devrez user de votre expérience et de votre bon jugement. En cas de doute, procédez à un court sondage auprès de personnes externes. Demandez-leur ce qu’ils s’attendent à trouver comme contenu lorsqu’ils recherchent vos mots-clés dans Google.
Il ne faut pas oublier que les internautes ne sont pas tous des clients potentiels. Il se peut que les mots-clés pour lesquels vous avez optimisé (ou pas) votre page peuvent avoir d’autres sens. C’est ce qu’on appelle Intent, soit l’intention derrière les mots-clés. En inscrivant ces mots-clés, cherche-t-on vraiment vos produits ?
Le problème peut provenir des meta données qui apparaissent sur la page de résultat Google. Vérifiez votre titre et votre description pour vous assurer qu’ils représentent bien ce qui se trouve sur votre page.
Le problème peut aussi provenir de votre site web. Évidemment, la première étape est de vous assurer que le contenu lui-même de la page présente un intérêt pour répondre à ce que vous annoncez dans les résultats de recherche.
Ensuite, l’autre aspect majeur est le UX, l’expérience utilisateur. À quoi ressemble votre page d’atterrissage ? D’abord, le visuel et le design peuvent influencer sur l’opinion et la confiance que l’internaute aura envers votre entreprise. De plus, n’oubliez pas que les mobiles sont énormément utilisés pour effectuer des recherches sur le web. Si votre page n’est pas adaptée à la lecture sur petit écran, il est fort probable que les internautes cliquent le bouton de retour !
Finalement, plusieurs internautes sont impatients. La vitesse de chargement de votre site web pourrait vous faire perdre des visites et engendrer le pogo-sticking.
Crédit photo : Shutterstock
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